05 Mai 2015
Par Jean-Frédéric Grandmont
Le cocktail explosif est connu et il
était indétectable au moment des faits. Hormones de croissance, EPO,
corticoïdes avec suppléments vitaminés et fer, puis, autotransfusions.
Le cyclisme en a été lourdement affecté
et la planète en a pris conscience, entre autre, avec les aveux de Lance
Armstrong. C’est donc ce même cocktail qu’un scientifique s’est mis en tête de
tester, suivant un protocole rigoureux, sur des athlètes propres afin d’en
mesurer les effets.
Un groupe de 8 athlètes s’est donc prêté
au jeu et a suivi, pendant 3 semaines, un traitement sous maximale. Ils ont
testé les faibles doses, celles dont ils étaient presque sûr de ne pas dépasser
les seuils de détection. Il faut donc garder en tête qu’il y avait encore une
marge de gain potentiel.
Le but : faire avancer la science et
la lutte anti-dopage en exposant/étudiant les limites du système actuel.
Les résultats sont à la hauteur de
l’objectif mais je ne gâcherai pas les conclusions et vous invite plutôt à
consulter le segment d’émission suivant :
Mes derniers billets traitaient positivement du cyclisme et de la
compétition. Celui-ci n’y fait pas complètement exception. C’est l’envers de la
médaille, la voie de la facilité que certains choisissent, mais il ne faut pas
pour autant devenir cynique. Critique et averti devons-nous être, mais
aussi fier à continuer d’encourager les porte-étendards de l’esprit sportif, le
vrai.
Une belle fin de semaine de compétition nous attend au VBN
Challenge Singletrack Evolution!