Il fait froid dehors et, malgré cela je plis des
cuissards courts et des maillots de cyclisme ultra performants mais paradoxalement inefficaces pour garder au chaud. C'est la dernière étape à
accomplir avant de partir vers l'aéroport et le plus
difficile sera accompli.
Pour la majorité des sportifs, les journées de congé sont supposées
être synonymes de relaxation et détente. Pour moi cela ce traduit parfois par des périodes de stress intense et de tension dans la nuque.
Le plus
difficile n'est pas de fermer sa valise ou la boite de vélo, mais plutôt de fermer et de transférer tous les dossiers au travail. Rendu
au terminal de l'aéroport, il ne reste plus qu'à enfiler des bas de compression et de laisser
aller. Je profite du vol pour faire le plein d'énergie et le vide
intérieur. Arrivé à Madrid, il ne restera qu'une jonction à faire en train en
direction de Cordoba.
Rendu à destination, ce sera la cerise sur le gâteau puisque nous sortirons les
vélos et nous pousserons les pédales.
La vie est belle!
Benoit Simard